Pourquoi un must have peut-il devenir un vrai flop?

Article de 7 minutes

Être à l’écoute de ses émotions est le meilleur moyen d’apprendre à se connaître. Développer sa connaissance intra personnelle dès le plus jeune âge est une force indéniable. Quesaco?

 « L’intelligence intra personnelle est la capacité d’avoir une bonne connaissance de soi même, de ses forces et de ses faiblesses et de savoir tirer parti de l’expérience », selon le magazine Bubble. Encouragez votre enfant à s’écouter et à ancrer les expériences négatives comme positives en l’aidant à formuler le plus clairement possible ses pensées. Vous l’aiderez ainsi à grandir plus sereinement et à se détacher du regard des autres qui commencent toujours trop tôt. L’estime de soi est un atout pour l’aider à grandir. Cultiver la force d’apprécier davantage ce qu’il pense de lui-même plutôt que d’accorder du crédit au regard des autres. Cela est sans doute le cadeau le plus précieux que vous pouvez lui faire. Le ressenti est le siège de la perception que l’on se fait de soi-même, y compris chez les enfants. C’est important de faire la paix avec ses préjugés puisque le monde change sans cesse. Les principes et les coutumes aussi évoluent. La rigueur d’antan laisse place à la construction d’une belle relation entre parent et enfant. Exiger de nos enfants qu’ils soient des adultes est impossible. Leur cerveau ne le leur permet pas. Si prioriser nos valeurs était le moyen de mettre en avant les 3 aptitudes sociales les plus importantes à vos yeux et la manière de gagner en sérénité, quelles qualités souhaiteriez-vous transmettre à vos enfants ?

Le contexte pour prendre de la hauteur

Un jour férié pour prendre le temps avec ma loupiotte d’apprendre à coudre fût l’une des idées qui est née ce matin dans mon esprit. Repriser le trou qui s’est formé dans l’emmanchure d’un de ses gilets. Pas n’importe lequel bien sûr. Un de ceux que je préfère. C’était dans ma to do de ce weekend. Il traînait là depuis un moment dans le salon. J’aime laisser quelques petits trucs ici et là pour m’inciter à les traiter le plus vite possible puisque j’aime l’ordre. Initialement j’avais planifié de m’en occuper pendant le temps calme après le déjeuner mais j’ai voulu me lancer un petit challenge avec la complexité d’intégrer mes enfants dans le processus. Depuis le début du confinement je souhaite faire mille et une choses mais allier télétravail avec l’école à la maison tout en cumulant la garde d’enfants, même avec le plus grand soutien du Papa, les journées sont denses. Les petits trucs à faire s’accumulent et le désordre aussi. J’ai donc profité de l’engouement de mes enfants pour sortir la machine à coudre pour leur expliquer son utilisation et ainsi réaliser une activité avec eux.

« Nous allons apprendre à repriser un trou avec la machine à coudre ». « Ouaaaiiiiiiiiiiiiiiiis. » Le bel engouement du début fait plaisir. « Nous allons recoudre le trou dans l’emmanchure de ton gilet gris. »

« … »

Cette petite hésitation avant de répondre m’a fait « Tilt »! L’inadéquation entre deux personnes est la plus merveilleuse des choses. Cela permet d’appréhender les situations d’une nouvelle manière pour y apporter un éclairage différent. C’est une belle opportunité pour grandir ensemble. En se prenant par la main entre parents et enfants. Quatre étapes pour vous aider à vous y retrouver en gardant son calme.

Laissez votre enfant s’exprimer en toute bienveillance.

Le ressenti de l’enfant

« Je n’aime pas ce gilet! »

« Pourquoi n’aimes-tu pas ce gilet? » « Parce qu’il est gris, moi je n’aime pas le gris. Il est trop petit. Je n’aime pas les boutons aussi. Je n’aime que le fils argenté. »

« Quand je me regarde je ne me sens pas jolie avec ce gilet ». Oui, oui, la cours de récré est pleine de cruauté. Si vous souhaitez en savoir plus vous pouvez lire mon article « Vêtements, motifs d’expressions: qu’est-ce qui se cache derrière les crises de mon enfant »? ►  Lire l’article. La vérité sort de la bouche des enfants. Surtout ne minimisez pas les propos de vos enfants. Un ressenti de s’invente pas. C’est le reflet de sa réalité et de ce qu’il vit.

Les propos des enfants peuvent-être plus durs encore lorsqu’on les reçoit en tant que parent. Et c’est tout aussi déroutant puisque ce vêtement vous avez pris soin de le choisir pour votre enfant. Parfois, on s’emballe pour des articles chers. Entendre: « Ton pull, il est trop nul ». Ça ne fait pas plaisir. Se sentir vexé est un sentiment normal dans ce genre de cas. Pas facile de se contenir alors que nos choix sont remis en question par nos enfants. Ne cherchez pas à avoir raison. Les rapports de force ne résolvent jamais les problèmes, ils les accentuent. La prochaine fois sera plus forte. Ouvrez le dialogue pour comprendre ce qui se cache derrière ces mots.

Une toute autre perception décorrélée de la situation

Je ne me lasse pas de ce gilet. C’est probablement pour cette raison que je ne me suis pas aperçue qu’il était devenu trop petit.

De part sa couleur il est facile à associer et de par sa nature de gilet, il est facile à enfiler et à enlever. Pour moi ce gilet est une valeur sure et un basique de garde-robe. S’il fait un peu froid et que ma fille a choisi des manches courtes, je vais lui proposer ce gilet qui va avec tout. La forme est droite, un col arrondi et ras de cou, des manches longues. Ce qui le twist et qui lui donne un côté plus mode et girly se trouve dans le choix d’un point fantaisie qui mélange le jersey et le point résille en forme d’étoile. Des détails de bords côtes avec le fils lurex argenté en bas de poignet et en bas du vêtement apportent le côté « paillettes ». Ce que la fillette apprécie très souvent. Ce gilet est un bon compromis pour allier les goûts de ma fille pour les trucs qui brillent et les miens plus sobres.

Oui, mais voilà, nous sommes différentes. Nos appétences sont distinctes. Elle n’est pas un mini moi. Accepter ce point est une étape importante et difficile. Néanmoins, incontournable pour mieux apprécier la personnalité merveilleuse qu’est votre loupiotte. Une lumière qui s’allume quand vous êtes dans le noir. Votre enfant vous alerte et vous indique ce dont il a besoin. Les enfants le font naturellement.

Comment réagir

Poser des questions pour cerner le ou les problème(s): « Qu’est-ce que tu n’aimes pas?Pourquoi? C’est la forme? Montre-moi ce que tu n’aimes pas. Comment te sens-tu quand tu le portes? Es-tu à l’aise, serré(e)? Perds-tu ton pantalon? »

Chercher à creuser davantage et reformuler avec votre enfant pour être certain d’avoir bien compris. « Tu n’aimes pas ce gilet parce qu’il est gris. C’est bien cela? »  » Parce qu’il est trop petit! » « Tu n’aimes pas ce gilet parce qu’il est gris et trop petit. C’est donc inconfortable pour toi de le mettre car tu te sens étriquée et mal à l’aise. Tu te sens limitée dans tes mouvements. »

« Et parce que les copains à l’école se moquent de moi quand je mets ce gilet! » « Ils disent que je suis moche. »

OK! Vous y êtes, à présent. « Ils se moquent de toi? Que font-ils? Que disent-ils? » « C’est qui: ils? »

Cela permet de mesurer si c’est une personne, un petit groupe ou une cours de récréation entière. Essayer de retrouver le contexte avec votre enfant sur les circonstances qui ont abouti à cette moquerie. Accueillez les réponses de votre enfant sans jugement.

Dans les cas les plus douloureux, seul votre enfant pourra vous l’exprimer pour savoir comment l’accompagner sur ce chemin. Vous devrez le laisser vous dire s’il souhaite ou non votre intervention et de quelle manière vous pourrez le faire. La plupart du temps, le fait de vous en parler et de se sentir écouté et compris leur permet de rebondir.

Les solutions

Demandez-lui ce qu’il attend de vous ou s’il a des solutions à proposer qui lui conviendraient. Tournez-vous vers l’écoute et l’accueil de ce que votre enfant vous dit. C’est primordial. Lorsqu’il se livre votre enfant le fait en toute honnêteté et si vous souhaitez développer votre complicité avec lui c’est grâce au sentiment de sécurité qu’il a avec vous. De cette manière votre loupiot développera sa confiance et son estime de lui-même. Être parent c’est devenir un guide. C’est aussi la responsabilité d’accueillir des émotions. Lui dire que ça n’est rien revient à nier son ressenti et il peut perdre l’élan de venir vous trouvez pour apaiser ses angoisses.

Vous n’êtes pas obligé d’accepter tout ce que votre enfant vous demande. Il vous faut trouver une solution qui puisse vous convenir aussi. La diversité dans les boutiques vous permet de trouver des vêtements pour satisfaire tout le monde comme la T-blouse. Elle est le résultat de l’association de deux produits, le T-shirt et la blouse, pour proposer une nouvelle offre plus adaptée aux enfants. Vous pouvez consulter mon article sur ce sujet. ►  Lire l’article. Pour préparer vos prochains achats ou vos prochaines réalisations, si vous faîtes de la couture ou du tricot, poser des questions complémentaires avant de vous lancer ou de faire du shopping. Y a rien de pire que de lire leur déception quand on tient à quelque chose. « Y a-t-il quelque chose que tu aimes sur ce vêtement ou sur les autres habits dans ton placard ? « Le fils argenté, tu aimes bien. » A priori les paillettes, c’est ok! »

Ce qu’il faut retenir

Rester vigilent sur les réactions de vos enfants par rapport aux vêtements. Elles sont un bon indicateur de ce que vivent vos enfants à l’école et peut expliquer en parti leur comportement à votre égard ou sur leurs attitudes qui sortent de l’ordinaire; Vous parent, figure d’attachement. Pas si simple de rester fort devant l’ampleur et la virulence de certaines réactions de nos chères têtes blondes; Qu’ils soient petits, plus grands ou ados.

Ouvrir la discussion sur ce qu’ils n’aiment pas ou ce qu’ils aiment. Ce qui est tout aussi important. Je suis en train de vous préparer un article sur les vêtements que les enfants préfèrent. Bien souvent en tant que parent, on les déteste ces vêtements-là.

 Et vous, quel est le vêtement que votre enfant refuse de mettre? Dites-le moi en commentaires, j’ai hâte de vous lire.

Sources:

« J’aide mon enfant à développer son estime de soi » de Bruno Hourst, Editions Eyrolles, 2019

Bubblemag.fr

Comment réaliser un bavoir avec du matériel recyclé ?

La maxime « Il ne faut pas mélanger les torchons et les serviettes » ça vous dit quelques chose ?

Ici, nous allons voir  comment réutiliser un torchon pour le transformer en bavoir. Celui-ci pourra évoluer avec le temps pour devenir une serviette quand votre enfant grandit. Une protection antitache qui accompagne votre enfant au fil de ses expériences alimentaires et qui représente une dépense moindre puisque la matière principale est déjà dans vos tiroirs. Une transition en douceur vers l’acquisition des gestes plus sûrs pour votre loupiotte et moins de tâches sur ses vêtements.

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Fournitures :

  • 1 torchon dans les coloris de votre choix
  • 1 mètre ruban ou une règle
  • 50 cm d’élastique (hauteur 3mm)
  • Du fils de la même couleur que votre torchon
  • Du fils à bâtir
  • Des épingles
  • 1 épingle à nourrice (le plus petit format)

Temps de réalisation : entre 20 et 45 minutes

etapes bavoir

 1/ Mesurez une distance de 11 cm depuis l’un des 2 bords les plus longs de votre torchon. Puis rabattez vers l’intérieur de celui-ci une valeur de couture de 1,5cm et maintenez ce repli à l’aide d’une épingle.

2/ Renouvelez cette opération de façon symétrique sur l’autre bord. Epinglez le milieu de la distance entre ces 2 épingles. Puis reprenez le milieu de cette nouvelle moitié de part et d’autre et piquez avec des épingles. Vous devez poser 5 épingles.

3/ Vous pouvez choisir de bâtir avec le fil spécifique et retirer les épingles avant de piquer à la machine ou coudre directement sur l’ourlet avec les épingles en prenant soin de retirer ces épingles avant que le pied de biche ne passe sur celles-ci (risque que les épingles cassent et n’émoussent l’aiguille à coudre de la machine). Arrêtez les fils et coupez ceux qui dépassent. Enlevez le fil à bâtir si vous l’avez mis.

4/ Attachez l’épingle à nourrice à l’élastique et passez l’épingle à nourrice dans le tunnel que vous venez de réaliser. Libérez l’élastique et nouez les 2 extrémités de celui-ci.

Pour les torchons troués que vous souhaitez recycler, vous pouvez réaliser des motifs brodés pour dissimuler les trous.

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Ci-dessous quelques exemples de créations

(Sens de lecture de gauche à droite)

ambiance customiser les trous

1.interfasion.com

2.crochetconcept.com

3.knitdo.com

Bravo. Votre bavoir est réussi. On passe à table, il n’y a plus qu’à déguster le bon repas servit. Les dimensions de ce bavoir ou de cette serviette couvrent la totalité des plus petits et protègent largement les plus grands. Vous pouvez en faire autant que vous voulez et dans tous les coloris qui vous plaisent. De quoi se sentir un peu plus serein lors des repas pour laisser les enfants se débrouiller avec leur assiette. Bon appétit !

Comment réaliser des séparateurs de vêtements pour mes enfants

Envie d’aider votre petit loupiot à structurer son esprit tout en gagnant du temps? L’accompagner pour s’y retrouver pas à pas vers plus d’autonomie?

Pour l’aider à ranger et à s’organiser « Tout seul ! », ce tuto est un bon support pour développer sa logique. Chaque chose à sa place et chaque place à sa chose. Quoi de plus rassurant pour un enfant que de lui proposer des bacs pour y ranger ses habits. Un contenant équivaut à un à type de vêtement.

Comment obtenir des petits rangements pour séparer les éléments dans vos tiroirs pour réaliser des modules simples et personnalisés grâce au recyclage?

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Fournitures :

  • Une boite de mouchoirs
  • 1 cutter ou une paire de ciseaux
  • Du ruban adhésif

Facultatif

  • Un tube de col pour carton/papier ou multi-supports
  • Des pinces à linge
  • Un morceau de carton pour protéger lors de la coupe
  • Une planche de coupe ou protéger votre table des marques de cutter

Temps de réalisation 20 minutes (+ temps de séchage 8 heures ou une nuit)*

*Le temps de réalisation varie en fonction du choix de customisation définit.**

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Découper la partie supérieure de cette boite. Vous pouvez au choix découper directement cette partie ou décider de démonter la boite pour la mettre à plat. Vous pourrez ainsi la découper plus proprement.

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Si vous opter pour la seconde proposition, vous devez aller dans votre poubelle de recyclage et aller y récupérer un morceau de carton que vous allez insérer entre les 2 épaisseurs de la boite, préalablement mise à plat, pour protéger la partie inférieure lorsque vous découperez au cutter.

Décoller soigneusement à l’aide votre cutter les côtés en glissant votre lame entre les épaisseurs et avancer délicatement jusqu’à l’autre extrémité. Répéter cette opération sur l’autre côté de la boite.

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La boite est à présent à plat. Inséré le morceau de carton récupéré précédemment et découpez la partie du haut sur les 2 bords les plus larges puis couper les plus petits côtés. La partie supérieure est ainsi découpée. Bravo !

Mettez à nouveau en forme votre boite en collant les petits côtés sans oublier les plus petites parties découpées lorsque la boîte était à plat. Laissez sécher

Astuces : Maintenez votre collage grâce à des pinces à linge

étapes par étapes

Autre variante encore plus simple ; Utiliser la boite de mouchoirs directement dans le tiroir pour y ranger les chaussettes ou les socquettes.

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Inspirations pour les rangements ou comment customiser votre boite?**

Il faut commencer par faire le choix d’un design qui vous plait.

(Sens de lecture de gauche à droite)

  1. Réalisation des dessins par vos enfants www.loupiottes.com
  2. Création des petits rangements avec des pots de yaourts www.projetsbricolage.com
  1. Recouvrir avec du tissu mon-totem.fr
  2. Du masking tape, des stickers, des papiers découpés etc. www.cotemaison.fr(Bricolo Factory)
  3. Du papier ou du carton recyclé beeorganisee.com
  4. Fabriquer soi-même des séparateurs pour tiroirs www.bosch-diy.com

Inclure sa loupiotte dans vos réalisations, lui permet de se canaliser tout en vous apportant son aide. Cela lui permet également d’appréhender l’estime de soi, de développer sa motricité fine et son imagination si vous optez pour la customisation avec les dessins d’enfants. Une grande fierté pour eux et le plaisir de voir leur créativité utile pour tout bien ranger. Ils seront ravis de ranger leurs sous-vêtements les jours de lessive ! Alors, qui va laver son linge sale en famille ?

Se faire blouser : Comment reconnaître une blouse ?

Article de 6 minutes

Comment s’y retrouver dans l’immensité de choix proposés dans les grandes et moins grandes enseignes ou chez les créateurs ? La panoplie des hauts se trouve en tête avec des formes qui se transposent les unes aux autres. La blouse est certainement la catégorie qui laisse la plus large place à la fantaisie et qui peut s’exprimer par le biais de la forme ou grâce aux détails. « Mais qu’est-ce que loupiotte avait sur le dos ce matin ? »

Une blouse ou une chemise ?

Elle se décline dans d’innombrables combinaisons, manches courtes ou longues, ouverte devant, dos nu, fente sur les côtés, patte polo, fente boutonnée, nouée, fermée avec une forme de goutte. Autant de détails pour les différencier mais un seul élément en commun et il est identifiable entre tous : la blouse ne porte pas de pied de col. Impossible de vous tromper puisqu’à présent vous savez distinguer la blouse de la chemise. Une fois cette spécificité bien intégrée, vous pourrez accompagner votre enfant dans la découverte de sa garde-robe et l’encourager à développer son intérêt pour les habits. Les laisser appréhender les vêtements à leur manière permet d’associer plusieurs sens en même temps pour mieux les aiguiser comme le toucher et la vue.

Développer le toucher

Confectionnée dans des matières plus ou moins légères en fonction des saisons, la blouse est un vêtement incontournable. Fréquemment proposées en coton ou réalisées dans des matières mélangées avec des fibres synthétiques ou naturelles, elles sont faciles à porter. C’est tellement agréable de les toucher pour se rendre compte de celles qui sont toutes douces, transparentes, duveteuses ou encore grattées. Si amusant de passer les doigts dedans et de différencier celles qui grattent de celles qui piquent. Peser dans la main, les matières lourdes, celles qui sont brossées, froides, satinées, glissantes ou encore fluides. Osez laisser les petites mains de vos loupiots s’amuser dedans et leur demander ce qu’ils sentent ; « Qu’est-ce que tu sens ? Le toucher est-il doux, glissant, sec ? »

Aiguiser les sens

Avec des dessins aux motifs imprimés, brodés, des applications de tissus, des transferts, des ajouts de sequins, paillettes, autant de raisons de s’émerveiller et de montrer à vos trésors toute cette variété. Prendre le temps de regarder les vêtements avec son enfant devient une nouvelle manière pour apprendre et acquérir du vocabulaire. Une nouvelle façon de créer une expérience agréable pour lui apprendre ou réviser les couleurs. « Oh regarde, qu’est-ce que tu vois sur ta blouse ? C’est un imprimé avec des perroquets. « De quelles couleurs sont-ils ? MULTI-COLORES ! » Et là c’est vous qui êtes très impressionnés; Un nouveau mot vient de sortir de la bouche de votre enfant. Un joli moment de partage pour le guider doucement vers l’autonomie.

A destination des filles, fillettes et des demoiselles?

Exclusivité réservée aux filles, la blouse n’a pas d’équivalent chez les garçons. Elles laissent davantage voir la peau grâce aux manches 3/4, aux détails ajourés ou au système de fermeture.

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Pinterest

La T-Blouse (T-shirt Blouse)

A l’origine tissée dans une toile de coton, la blouse revêt différents visages pour toujours plaire et créer de la nouveauté sans jamais se lasser.

Un bon compromis pour réconcilier parents et enfants, la T-blouse réalisée en jersey dans des formes amples ou évasées est une option intéressante si votre loupiotte n’est pas encore à l’aise dans les tissus « tissés » (chaîne et trame) comme les cotonnades légères, les gabardines, les gazes de coton ou les twills etc. La souplesse et l’élasticité de la maille permet des mouvements plus confortables et correspond sans doute aux plus petites ou aux plus dynamiques dont le besoin de bouger est irrépressible.

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http://www.vertbaudet.fr

Afin de ne pas perdre le fil et balayer les possibilités qui s’offrent à vous tant dans vos dressings qu’en boutique, il faut prendre en considération ce qui peut être porté par-dessus. Il existe des blouses pour s’habiller et d’autres à enfiler et créer une superposition de couches pour éviter les tâches sur sa tenue.

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main-story.com

La blouse ou le tablier

Les deux peuvent s’utiliser puisque l’intention de ces vêtements est identique.

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diydistrict.com

Entre blouse et tablier peut-être est-ce l’activité qui oriente notre choix entre les deux plus que les traditions culturelles. « Où est ton tablier pour préparer le gâteau pour le goûter mon loupiot? »

A Porter par-dessus les habits pour éviter les tâches; L’un comme l’autre est proposés dans des matières faciles d’entretien et sont également mixtes. Les garçons aussi peuvent jouer les artistes. Seules les couleurs et les détails tranchent sur le genre : garçons/filles.

Et encore là, il y a débat. Les grandes enseignes s’y sont piquées. Lire la suite. ► Lire l’article… http://www.leparisien.fr/societe/vetements-pour-enfants-la-tyrannie-du-rose-et-du-bleu-10-04-2017-6840405.php

Bleu ou rose, il y en a pour tous les goûts. J’espère vous faire découvrir que le bleu n’a pas toujours été à destination de qui l’on croit. Lire la suite. ► Lire l’article… https://madame.lefigaro.fr/enfants/couleurs-denfants-choisit-on-encore-son-camp-040515-96447

La façon de porter la blouse de travail est facile puisque son usage est de protéger les vêtements pour éviter les salissures. Mais qu’en est-il de l’autre blouse?

Comment l’associer dans une silhouette ?

En fonction de la longueur du vêtement, la blouse peut se porter juste au-dessus de la ligne de taille du pantalon :

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mango.com

Par-dessus le pantalon

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Pinterest

Rentrée dans le bas

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us.shein.com

 De nombreuses possibilités et de multiples manières de s’amuser avec les blouses. Des motifs renversants et des formes pour valoriser juste ce qu’il faut. Des blouses pour se vêtir ou pour se protéger. Un même mot mais des usages qui divergent. Les unes pour être bien habillé et les autres pour rester propre. Prendre plaisir d’un instant partagé avec vos enfants pour leur expliquer la différence entre une blouse et une chemise va enrichir leur vocabulaire, leurs connaissances et leur culture sur les vêtements.

Laissez-moi un commentaire pour cet article et n’hésitez pas à partager les tenues de vos enfants en blouse ou vos idées de looks. J’ai hâte de vous lire.

Sources :

http://www.madmoizelle.com/lexique-mode-partie-1-hauts-444099

« Le rose et le bleu, la fabrique du féminin et du masculin » de Scarlett Beauvalet et Emmanuelle Berthiaud, 2015, Éditions Belin

https://www.youtube.com/watch?v=AY2lFAF7fDw

https://www.youtube.com/watch?v=UvUjvN5TVMQ

« Pink and Blue : Telling the Girls from the Boys in America » from Jo B. Paoletti, 2012, Indiana University Press

https://www.youtube.com/watch?v=dcnYPM_fVG0

 

COMMENT BIEN PREPARER LA SEMAINE : S’HABILLER SANS CRISES.

Article de 10 minutes

L’idée de la case habillage chaque matin vous donne le tournis et apporte de l’appréhension chez vous ? Chaque minute compte le matin parce qu’il y a des horaires pour chacun : la crèche, la nounou, l’école ou pour se rendre au travail. Difficile d’être détendu dès le lever puisque vous pensez au moment fatidique de s’habiller. C’est pourtant une étape incontournable. Pourquoi s’habille-t-on ?

Cette question vous l’êtes-vous déjà posée ? Une fois adulte, nous en avons fait une habitude. Nous l’avons appris, nos parents nous l’ont transmis et enseigné. Nous oublions fréquemment d’expliquer à nos enfants les choses les plus simples. Nous l’omettons uniquement car ça tombe sous le sens. C’est comme ça et c’est tout. Habille-toi, on y va !

Les vêtements, ça sert à quoi ?

Depuis la peau de bête utilisée par l’homme de Neandertal, l’être humain n’a eu de cesse de faire évoluer la façon de se vêtir tout en perfectionnant ses vêtements, de la technique de coupe en passant par l’assemblage, pousser le travail des formes et des volumes. D’abord pour se prémunir du froid puis des intempéries, le corps est protégé au fil des siècles. Ceci s’effectue de manière évolutive et en fonction du lieu d’habitation ainsi que des conditions climatiques. L’Homme excelle en créativité pour surpasser ses fragilités physiques et physiologiques en vue de survire. Prendre le temps avec nos enfants de découvrir la richesse de ce qui est dans nos armoires est un premier pas pour leur faire prendre conscience de l’importance de sortir habiller tout en prenant conscience des raisons pour lesquelles nous le faisons.

Régulièrement leur remémorer les règles de sociétés dont celles qui interdisent la nudité dans la rue et les lieux publiques. Leur faire cultiver l’importance de prendre soin du corps en le protégeant de l’extérieur par des vêtements. Apprendre à connaitre son enfant en repérant si son enfant à souvent trop chaud ou au contraire est frileux c’est un bon moyen de renforcer ses liens avec lui. Les enfants ont régulièrement les mains plus chaudes que les adultes car la surface parcourue par le sang est beaucoup plus courte pour rejoindre le cœur. Ils bougent beaucoup et souvent plus que les adultes. Tout aussi surprenant que cela puisse paraitre, avec 3°C en hiver ils sont capables de vous dire qu’ils ont envie de retirer leur manteau parce qu’ils ont trop chaud. Et notre premier réflexe puisque nous sommes congelés, c’est de s’y opposer sans réfléchir. Essayez de courir, sauter comme eux, je ne vous donne même pas 2 minutes pour avoir envie de retirer votre manteau.

Se mettre à la place de l’autre est primordial pour le comprendre sans pour autant tout accepter. Le fait de faire ce petit pas de côté est un avantage considérable pour encourager son enfant à grandir tout en le soutenant vers son autonomie. Le soutenir dans ses expériences tout en apprenant de ses erreurs pour mieux faire la fois suivante. Le guider dans son apprentissage pour mieux comprendre qui il est. Le laisser se rendre compte par lui-même ce qui lui est le plus adapté.

Comment vous préparez aux différentes situations.

Je propose plusieurs hypothèses qui peuvent se présenter puisque les enfants sont surprenants. Leurs réactions peuvent nous laisser  fréquemment démunis.

Ça se passe bien (c’est le cas avec ma fille)

Et là, c’est un vrai plaisir puisque votre enfant coopère. Pour cela il vous faut l’inclure dans le process de décision. La veille au soir, lui faire choisir ses vêtements en fonction de la météo. Partager lui les informations : il pleut, il fait froid, il fait chaud ? J’ai opté pour tous les dimanches soirs, faire choisir à mes enfant leurs affaires. Je trouve trop juste chaque soir d’inclure cette étape supplémentaire dans notre routine. Je leur fais choisir le nombre de tenues. J’inclus le jeu de compter par la même occasion et j’apporte un côté ludique.

Loupiotte, combien de jours dans la semaine ? Un, deux…cinq ! Je m’arrête au vendredi car le weekend est un autre rythme chez nous. Il te faut donc 5 tenues. Voici la pile de culottes, lesquelles vas-tu choisir ? Pareils pour les chaussettes et les collants. Oui, il y a cette option supplémentaire pour les filles. C’est un peu plus varié. Pour les bas, tu choisis pantalon, jupe, short, robe ? Entendu, place tes tenues de gauche à droite : Lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi. Super ! Continuons. On en profite pour répéter les jours de la semaine. Les T-shirts, combien t’en faut-il ? Sélectionne les 5 dont tu as envie. Poursuivez ainsi de suite en fonction des températures et rajouter des épaisseurs si besoin : gilets, pulls etc.

Ça se passe mal (mon fils le fait)

Non pas qu’il crie mais hurle. Court dans toute la maison. S’échappe. Rigole, à croire qu’il se moque de vous. Vous enragez, vous fulminez le matin. L’heure tourne. Impossible de le faire s’habiller et encore moins qu’il le fasse seul. Je vous donne raison, c’est très énervant. Quelques astuces pour s’en sortir et ça demande un peu plus d’organisation et de créativité. Mais à force de répétition quotidienne, les enfants en prennent l’habitude. Et l’enfer du matin s’améliore.

Il est important de prendre en considération l’âge de vos enfants. S’adapter aux possibilités qui se présentent devant vous et faire des demandes adaptées en fonction des acquis de chacun c’est faire preuve de bon sens et l’occasion de prendre un peu de recul sur cette situation qui vous préoccupe. Un enfant de 8 ans est plus autonome que celui qui n’a que 3 ans. Si vos attentes sont décorrélées par rapports aux capacités de vos enfants vous n’obtiendrez pas ce que vous souhaitez. Gardez bien à l’esprit ce point lorsque vous formulez des demandes à vos loupiottes.

1/Lister d’abord toutes les règles établies chez vous pour la préparation du matin

Exemples :

  • Prendre son petit déjeuner,
  • Débarrasser la table (y compris pour les plus petits grâce aux couverts et vaisselle en matériaux souples qui réconcilient avec le lâcher-prise car ça ne casse pas),
  • Se laver les dents,
  • Débarbouiller le visage,
  • Se coiffer,
  • Regarder la météo
  • Choisir les vêtements
  • S’habiller
  • Passer au WC avant de partir,

Cette liste n’est pas exhaustive et ce sont des propositions pour vous permettre de rebondir et vous questionner afin de trouver ce qu’il vous faut. Cette routine vous devez l’établir avec vos enfants en prenant soin que les besoins de chacun soient comblés. Si vous vous rendez compte que s’habiller après le petit déjeuner devient impossible car votre enfant rêvasse pendant des plombes devant son petit dej. Proposez qu’il s’habille au saut du lit. La routine parfaite n’existe pas. Vous devez réajuster, trouver ce qui fonctionne avec vos proches et cela au fur et à mesure.

2/ Etre flexible et offrir le choix

C’est le moment de s’habiller. Tu veux commencer par le slip ou les chaussettes ?

Ça ne marche pas du premier coup ? Insister en prenant soin qu’il vous regarde et tendez les éléments devant lui. Il va peut-être vous proposer une alternative : « Me brosser les dents ». C’est ok. L’important est qu’il respecte chaque règle établie. Après les dents, proposer de nouveau par commencer avec le T-shirt ou le slip. Répéter les choix jusqu’à habillage complet. Respecter son temps de réflexion. Il est plus long que celui d’un adulte. C’est parfois déstabilisant et on peut se sentir agacé si l’on se sent pressé par le temps surtout le matin. D’où l’importance d’anticiper le choix des vêtements la veille et cela est d’autant plus vrai si votre enfant est en bas âge.

Ça peut être également de lui offrir la possibilité de choisir en 2 t-shirts : le bleu ou le jaune ?

Egalement, lui proposer de l’habiller, s’il est encore petit, pendant qu’il joue. Vous pouvez développer un jeu avec lui ou peut-être même qu’il va vous le proposer. « Maman, on fait Ame-stram-gram et c’est toi ou moi qui choisis ce que je mets en premier ».

3/ Maintenir l’objectif : S’habiller avant de sortir.

Je ne veux pas ! Non ! Vous êtes arrivé au point de rupture. Vous avez tout essayé et pourtant ça ne fonctionne toujours pas. Vous allez bientôt lancer une hurlante ? Prenez une profonde inspiration. Faites-le plusieurs fois jusqu’à ce que votre colère s’en aille. Isolez-vous si besoin. Je compatis. Je le vis le matin aussi. On ne va pas se mentir, votre enfant ira dehors lorsqu’il sera habillé. Parole de maman !

4/ La petite musique qui fait le twist.

Vous pouvez décider de mettre une alarme, à une heure fixe tous les matins, qui indiquera à votre enfant que c’est le moment de s’habiller. Ça passe mieux par le biais d’un signal extérieur et plus neutre pour votre enfant. Prévenez-le avant de commencer ce rituel quotidien  puisque vous mettez en place cette nouvelle règle. Faites-lui choisir la sonnerie, il appréciera d’autant plus.

5/ Utiliser la psychologie inversée

D’accord tu ne veux pas t’habiller, tu iras à l’école en pyjama. Votre enfant sait très bien qu’on ne va pas à l’école en pyjama. Le fait de lever la pression, cela donne envie à votre enfant de s’habiller. Non, je veux m’habiller ! Formidable, par quoi commences-tu : chaussettes ou slip ? Et vous voilà reparti sur votre objectif. Poursuivez la préparation du matin jusqu’à ce que chaque règle fixée dans votre foyer soit respectée.

Il/elle s’en fout

Ça facilite la tâche puisque votre petit loupiot est en train de jouer. Il est même bien absorbé parce qu’il fait. En deux temps, trois mouvements, il est habillé. C’est ponctué par des petites phrases encourageantes :« Vas-y, à présent il faut changer de main. Comment vas-tu faire ? » Pendant ce temps vous lui enfilez les bras dans le t-shirt.

Parfois, votre enfant sera plus réticent puisqu’il est en train de jouer et que vous serez forcé de constater que son jeu est entrecoupé. Il peut se braquer. Essayer alors d’en jouer. « Oh regarde, tu tiens sur un pied ! Vas-y, essaye de passer ta jambe dans le tunnel. Où est le petit pied ? Il est là ! » Soyez généreux en sourire car c’est communicatif. Les enfants sont de vraies éponges émotionnelles.

Encore quelques astuces pour vous aider.

Les petits +

Se lever un peu plus tôt pour s’occuper de soi et être plus zen et disponible pour vous occuper de vos enfants.

Lorsqu’ils sont en âge de s’habiller seul, veillez à ce qu’ils choisissent l’endroit ou déposer la pile de vêtement avec lesquels ils s’habilleront afin que cet endroit soit bien défini au préalable. Prendre le temps d’expliquer comment vous comptez procéder afin que chacun participe à ce choix. Cela vous dégagera du temps.

Avoir toujours en tête que le jeu est primordial chez nos enfants. C’est leur métier. C’est en jouant qu’ils apprennent le mieux. Soyez créatifs pour vous extirper des contrariétés.

Prendre conscience que c’est seulement entre 6/7ans que les enfants s’habillent vraiment tout seul. Alors encore un peu de patience si votre loupiotte est encore en train de mettre sa culotte depuis 10 minutes.

Parfois les enfants réservent de belles surprises puisqu’ après avoir répété plus de 1000 fois « va t’habiller », un jour ils le font vraiment et seul. On est ébahi lorsque ça marche.

 Pour conclure, faire de la patience et la répétition vos meilleures alliées. Anticiper en préparant à l’avance et avec eux les tenues de vos enfants. Cela permet de retrouver un peu de sérénité. La créativité est une bonne amie pour vous sortir des rapports de forces et trouver des solutions pour avancer. Lever la pression grâce à la psychologie inversée tout en l’accompagnant avec bienveillance. Proposer de jouer pour augmenter la motivation de vos enfants est une alternative pour aboutir à la coopération. 1, 2, 3…partez ! Et c’est gagné.

Dites-moi, en commentaires, ce qui a marché chez vous. Comment êtes-vous parvenus à atteindre votre objectif ? J’ai hâte de vous lire.

PhotoBOO pour Halloween

Boo ! Quoi de plus amusant que de se déguiser à l’infini avec quelques accessoires tout droit sortis du musée des horreurs ? Papier, ciseaux, baguette et la magie peut opérer…Une dose de fou-rires et délire garanti.

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Fournitures :

  • Papier cartonné
  • Baguettes en bois
  • Ruban adhésif double faces ou colle liquide multi-support

Temps de réalisation 30 minutes

  1. Réaliser soi-même les accessoires, acheter un kit à selfie ou imprimer celui-ci
  2. Découper les éléments
  3. Accrocher les baguettes avec de petits morceaux de ruban adhésif double faces ou les coller et laisser sécher pour la dernière option jusqu’au durcissement de la colle.
  4. Amuser vous à prendre la pause et souriez ! Vous êtes photographiés

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Amusez-vous en ajoutant un vieux cadre récupéré dans une grenier pour un effet frousse garantie !

La rédac by Loupiottes

Comment rendre le T-shirt de votre enfant unique au monde ?

Plusieurs T-shirts similaires dans les placards de votre enfant ? Besoin d’une idée créative pour transformer un T-shirt comme tous les autres en un vêtement unique et différent aux couleurs de votre enfant ? Ce petit tuto sera l’occasion de vous montrer comment réaliser un T-shirt avec un motif exclusif grâce aux feutres textiles. Aucun autre enfant ne pourra avoir le même. Promis !

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Fournitures

  • 1 fer à repasser
  • Du papier cuisson
  • Un morceau de carton ou un vieux magasine
  • Du ruban adhésif
  • 1 T-shirt
  • 1 crayon à papier
  • Le motif de votre choix imprimé sur une feuille
  • 1 feutre textile noir
  • 1 feutre textile chair

Temps de réalisation 1h

  1. Entrainez-vous sur un support similaire comme un vieux T-shirt afin de rendre votre geste sûr et maîtriser le feutre textile. Apprendre à utiliser le feutre requiert un peu de pratique. S’exercer permet de trouver la bonne pression et obtenir le bon débit d’encre pour obtenir un trait plus net. Cet outil s’utilise facilement sur les aplats de couleurs.
  2. Lorsque vous vous sentez à l’aise avec le feutre textile, repasser le vêtement choisi pour réaliser ce tuto afin de lisser les fibres du T-shirt pour faciliter le passage du feutre sur une surface la plus plane possible
  3. Installer votre motif à l’intérieur de vote t-shirt et placez le à l’endroit choisi. Ici je l’ai placé au centre du T-shirt. Maintenez-le avec du ruban adhésif pour plus de confort lors de votre tracé avec le crayon à papier.
  4. Introduisez sous votre motif un vieux magasine ou un morceau de carton pour éviter le transfert de couleur lorsque vous allez appliquer le feutre.
  5. Prenez votre crayon à papier et recopier le motif par transparence. Prenez votre marqueur et repasser sur le crayon à papier. N’hésitez pas à maintenir le textile avec vos mains pour faciliter le passage du feutre. Retirez le carton et le motif placés préalablement à l’intérieur du T-shirt
  6. . Découpez 2 morceaux de papier cuisson et posez l’un au-dessus du motif réalisé au feutre et l’autre à l’intérieur du vêtement pour une meilleure adhérence de la couleur sans avoir l’inconvénient de traverser le vêtement et repassez pour fixer la couleur ?

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Prenez plaisir à partager cette activité avec votre enfant en lui proposant de customiser lui-même son T-shirt avec un motif arc en ciel, un nuage ou tout autre invention tout droit sortie de son imaginaire.

La rédac by Loupiottes

Boutonner lundi avec mardi : A quoi reconnait-on une chemise ?

Article de 5 minutes

Du linge à laver, à repasser, à plier, à ranger dans les armoires, c’est le lot quotidien de nombreuses familles car s’habiller est une nécessité. Mais écoutez bien, si, si, prenez le temps de faire attention à ce silence trop beau pour être vrai. Et voilà ! Les piles de vêtements soigneusement empilées dans les placards sont, en un tour de main, savamment rangées dans un ordre nouveau pour faire comme papa et maman.

La colère peut vite nous gagner mais prenons cette expérience pour impliquer nos enfant dans l’organisation de la maison et faciliter son apprentissage tout en s’amusant. Vous gagnerez du temps et votre chérubin se sentira investi d’une mission et valorisé en contribuant à vous aider. Transformons ensemble ce moment de contrariété en délicieux moment de complicité.

Dis Loupiot, elle est jolie la chemise que tu tiens dans tes mains.

C’est quoi une chemise, Maman ?

A l’origine, il y avait…

Une pièce de tissu en forme de T dont la coupe était droite. Ceci était enfilé par la tête comme les bodies pour les bébés et les tricots de corps pour les enfants. Tu vois, loupiot, ceci s’appelait la Tunica durant la période de l’Antiquité, il y a très, très longtemps. L’ancêtre de la chemise, la camisia, est arrivée un peu avant le Moyen-Age. Ce vêtement se composait de panneaux en tissu pour le buste dont les manches étaient coupées séparément et cousues aux emmanchures. La camisia se portait pour protéger les beaux habits des saletés car les vêtements étaient très peu lavés. A partir du Moyen-Age, la chemise est à la mode et connait une évolution grâce à la coupe et différencie les hommes et les femmes en fonction des longueurs.

Les parties de la chemise

« Alors, regarde loupiotte. C’est un vêtement qui couvre le buste et les bras, boutonnée sur le devant de haut en bas, avec des manches, un col et/ou un pied de col. Lorsque c’est pour une dame, ceci s’appelle un chemisier et pour un monsieur une chemise. Si les manches sont courtes cela devient une chemisette. »

Sont-elles toutes identiques ces chemises ?

Si elles peuvent paraître de bon ton pour des évènements particuliers, il n’en reste pas moins qu’aucune chemise ne se ressemble. Il existe différentes coupes qui permettent d’avantager la silhouette même chez les petits. Si ! Pensons que les vêtements sont réalisés pour souligner l’allure et donner la meilleure impression.

La coupe peut-être cintrée, droite, de forme évasée ou plus ou moins ample. Le choix est encore plus large chez les puces avec des détails de plis, de fronces, rubans, volants dont les fantaisies nous font marcher au coup de cœur.

On a vu ensemble que la chemise était présente dans nos malles depuis des millénaires ; elle est composée d’éléments caractéristiques tels que le col et une ouverture complète à boutons ; des coupes et des détails qui en font un indispensable pour habiller les loupiots. Chez les enfants, les détails appliqués aux poignets sont simplifiés pour faciliter l’habillage tant pour les parents qui sont pressés que pour favoriser l’autonomie des plus petits.

Comment porter la chemise?

Placée à l’intérieur du pantalon pour un look plus preppy, la chemise se porte aussi ouverte par-dessus un t-shirt et s’utilise comme une veste. Tout simplement sortie, elle apporte une note plus décontractée.

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@milkmagazine.net #Carrément Beau

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@kids-magazine.com #Hundred Pieces

Un petit jeu pour s’amuser

« Je vais te montrer comment faire un tas de vêtements. Prenons celui-ci et posons-le sur le premier et recommençons avec tous les autres ! Loupiot, et si on faisait la plus grande tour de vêtement avant de tout ranger ? »

Profitons de ces instants, pour lui montrer les motifs qui sont sur ses vêtements pour l’aider à enrichir son vocabulaire. C’est toujours plus sympa d’apprendre en s’amusant.

« Alors, les puces ! Que voit-on encore sur cette chemise ? » « C’est vert, Papa ! » « Que peut-on décrire encore ? ». « Y a des carrés, Maman ! »Les dessins qui sont proposés, carreaux, rayures, motifs figuratifs, géométriques, abstraits, des couleurs unies ou des coloris en faux-unis, qui sont autant de manières pour animer et diversifier les vêtements que vos enfants portent. De quoi composer de jolies tenues à vos petits loups.

 

En leur permettant d’observer ce qui se trouve sur leurs habits tout en échangeant avec eux, nous créons un instant de complicité. Nos enfants se sentent impliqués dans l’organisation de la maison tout en prenant conscience de ce qui les entoure. Nos enfants mémoriseront plus rapidement, qu’une chemise est composée d’un col ou d’un pied de col, d’une boutonnière qui s’ouvre de haut en bas et des manches, parce que nous le leur aurons montré. Ils auront pu toucher les boutons, le col, la matière et tout autre détail susceptible d’aiguiser leur curiosité et leur envie d’apprendre. Le reste des hauts qui se trouve dans leur commode sont des pulls, gilets, polos, t-shirts, débardeurs, liquettes et blouses mais certainement pas une chemise.

Laissez-moi un commentaire pour cet article et n’hésitez pas à partager les tenues de vos enfants en chemise ou vos idées de looks. J’ai hâte de vous lire.

Dans les pas de Papa et Maman

Article de 5 minutes

Ça y est ! Les enfants ont fait leur rentrée ! Les vacances sont passées à  vitesse grand « V » au rythme de « farniente » et des doigts de pieds en éventail. N’aviez-vous pas remarqué que leurs pieds avaient pris quelques centimètres en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire ? L’automne est déjà là et au pas de course vous êtes en train de penser : il leur faut des chaussures et vite ! Mais quelles chaussures au juste ?

« C’est le moment de mettre tes chaussures, mon petit loupiot. » Le mot chaussure revient très souvent dans notre quotidien. De quelles chaussures parle-t-on ? De celle-ci ou de celle-là ? Mais quels sont les types de chaussures qui existent pour les enfants ?

Des copies des modèles adultes aux chaussures plébiscitées par les enfants

Il n’y a pas si longtemps de cela, les enfants portaient des chaussures à l’effigie de leurs parents. Des copies des modèles adultes. L’enfance en tant que telle trouve sa place grâce à des courants de pensées plus humanistes qui s’installent au fils des siècles et qui traitent l’âge tendre comme une période de la vie et non plus comme un état passager.

La mode enfantine prend son essor et devient plus qu’une simple miniature des habits d’adultes. Cet esprit de liberté gagne les chaussures. Les souliers ne marchent plus dans les pas de leurs parents mais créent leurs propres empreintes. Adieu poulaines, brodequins, mules, sabots et bottines ! Confort et praticité sont de mise avec l’élaboration de modèles spécifiques où l’étude de la podologie devient une véritable préoccupation plaçant l’innovation, le sport, les loisirs et la détente au cœur du processus de consommation.

Le Hit Shoes

Baby’s, Marie-Jane, Charles IX

Charles IX

@jacadi.fr #Charles IX

Pour les bébés, Baby’s et Charles IX ou Mary Jan sont les modèles phares. Une chaussure dont la forme est proche de celui d’une ballerine avec pour la Baby’s une lanière qui s’enroule autour de la cheville et s’attache avec une boucle ou un bouton sur le côté. Sur le modèle Charle IX la bride passe sur le dessus du pied et s’attache avec une boucle ou un système de fermeture sur le côté.

Une base de ballerine mais qui tient aux pieds ! Et oui, les tout petits ont tendance à perdre leurs chaussures. L’origine ? Difficile à dire…les enfants. Courir, sauter et jouer restent leurs activités favorites ; un vrai challenge pour les chaussures. De vrais athlètes qui ont besoin de maintien pour garder les chaussures aux pieds pour les sorties, le parc, la crèche, les airs de jeux, aller chez la nounou. Ces chaussures ont un grand succès auprès des parents pour chausser les petits pieds potelés jusqu’aux premiers pas des petits loupiots.

Bottes, bottines et bottillons

Desert boots

@clarks.fr #Desertboots

Progressivement les avancées technologiques et industrielles évoluent et investissent les garde-robes. La chaussette balaye les guêtres et autres renforts pour protéger du froid. Les chevilles des petits intrépides ont besoin d’être maintenues et protégées des intempéries tout en laissant suffisamment de liberté pour s’amuser sans avoir les pieds compressés. Vive la technicité. De la rigidité au caoutchouc, les bottines, se raccourcissent et s’assouplissent. Petit à petit, les pieds se libèrent en laissant entrer le sport et les loisirs dans les années 60 avec des bottes en plastique et des après ski pour se chausser.

Richelieux, Mocassins, Oxford, Derbys et chaussures bateau

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@dcmartens.com #derbys

Une forme couvrante dont la semelle et le talon sont plus ou moins hauts en fonction des décennies, étroites ou carrées. Les modèles deviennent hybrides au profit du confort en délaissant progressivement les lacets pour favoriser la rapidité des attaches transversales fermées par des boucles ou des surfaces auto-agrippantes. Ces modèles de chaussures plus courantes chez les garçons au début du 20ème siècle s’introduisent dorénavant dans le dressing des filles. La tendance est davantage aux modèles mixtes puisque les préoccupations actuelles s’articulent autour des questions sur le genrisisme.

Chaussures ouvertes, nu-pieds et sandales

Dingo Aster

@galerieslafayette.com #SandaleDingoAster

Le procédé cousu sandalette, qui consiste en un assemblage de piqué de cuir souple, donne son nom à cette catégorie de souliers. Le modèle iconique de sandale est toujours porté aujourd’hui puisque son succès court toujours. Une chaussure qui possède une bride en forme de T au niveau du coup de pied, une attache sur le côté à boucle ou à scratch, à pression, à bouton et la présence de perforations sur le bout, une semelle en cuir ou de crêpe. Combien de paires de chaussures avez-vous achetées à votre enfant, depuis qu’il est né, qui ressemblent de près ou de loin à cette incontournable forme qui signe le temps de l’enfance ? Garçon ou fille, peut-être est-ce seulement les coloris qui donnent une impression du genre masculin/féminin.

Tennis, baskets et sneakers

Bensimon

@bensimon.com #La tennis l’original

Basket aux pieds, de la maternelle jusqu’au lycée, les générations des parents nés dans les années 80-90 se reconnaitront ! Souvenez-vous des modèles « Air max » et « Air Jordan » de chez Nike. Le mouvement streetwear issu du rap et des banlieues contribue à la diffusion de ce style décontracté de la tête aux pieds puisque qu’auparavant ce type de chaussures était réservé à l’usage des tenues de loisirs entre les années 50 et 70. Largement représentée par Pataugas, Patalo, Bensimon, Converse, ces marques affichent la tennis en toile avec une semelle en caoutchouc comme chaussure de détente. Fort de ce succès, les marques déclinent leurs modèles phares en miniature pour les bébés, petits et grands ; enfant ou non.

La boucle est bouclée puisqu’à présent certains modèles iconiques sont vendus du 21 au 40. Une histoire de transmission pour assurer les premiers pas et souligner le caractère cyclique des modes et des tendances et du style.

« La mode se démode mais le style jamais » Gabrielle Chanel.

Il y a de jolies choses dont on ne se lasse pas et qui perdurent, laissées en héritage aux générations à venir.

Pour aller plus loin :

« La Mode enfantine », Marie Simon, Editions du Chêne – Hachette Livre

http://www.chaussurespaul.com/glossaire_manuel.php

VÊTEMENTS, MOTIFS D’EXPRESSIONS : QU’EST-CE QUI SE CACHE DERRIÈRE LES CRISES DE MON ENFANT ?

Article de 7 minutes

 

Les crises à répétition chaque matin sont épuisantes. Les mêmes causes qui chagrinent nos enfants ; la routine reste inlassablement la même pour se préparer. Quand arrive le moment de passer à l’habillage, les nerfs craquent. Qu’est-ce qui peut bien mettre parents et enfants dans cet état ?

« Des envies et des besoins différents au même moment ! Si, si, c’est vrai. »

Plusieurs enjeux se dissimulent derrières ces réactions. Pour les uns c’est d’arriver à l’heure à l’école, d’être présentable et propre, pour les autres c’est de se sentir à l’aise dans ses vêtements, ressembler aux copains et aux copines, de porter LE sweat message du moment. Bref en fonction des âges il y a de quoi en perdre le fil.

Comprendre les raisons qui motivent une réaction positive ou négative chez nos enfants

Qu’est-ce qui permet à nos enfants de se motiver ou de se décourager ? Avoir l’envie de faire par eux même, découvrir et JOUER. C’est par le jeu que les enfants apprennent le mieux et très souvent aussi par imitation. En grandissant, apprendre à développer un intérêt pour quelque chose favorise une assimilation plus efficace. Une passion n’est pas innée, elle s’acquiert par l’expérience et grâce à la découverte, l’apprentissage et le temps partagé avec ses parents, ses amis, sa famille ou ses proches etc. Alors pourquoi ne pas transformer ce moment redouté en activité ludique ? Pour trouver des idées de jeux comme nul par ailleurs ► Lire la suite…

Laisser des déguisements ou des vêtements et chaussures trop grands pour laisser libre cours à la créativité de votre enfant, exacerber sa motricité fine, développer son autonomie et son envie d’apprendre naturellement. Faire par soi-même procure une grande source de satisfaction. Appréciez ce moment où votre enfant vient vous voir avec son visage lumineux et plein de fierté après avoir réussi à réaliser tout seul quelque chose.

Le vêtement répond à un besoin de confort

Les pieds comme les mains sont aussi sensibles chez les jeunes enfants. Le toucher leur permet d’appréhender le monde qui les entoure, de prendre conscience de leur corps, de la mobilité et de la sensibilité de celui-ci. Pour mieux vous rendre compte de la délicatesse de leur peau, le ministère de la santé a porté une campagne sur les accidents domestiques en 2009 et explique qu’il suffit de 3 secondes à un enfant pour avoir une brûlure au 3ème degré avec de l’eau à 60°C. ► Lire la suite…

Lorsque votre enfant vous dit « Nooonnn pas ce puuull !!!! » … Avant de vous énerver parce que depuis qu’il s’est réveillé, il a piqué plusieurs crises et vous prenez sur vous depuis 5h30 ce matin… Demandez-lui « Pourquoi » ? Il a certainement une bonne raison et il va apprécier de se sentir écouté. Il va peut-être répondre que ça le gratte, que c’est moche, que ça le gêne etc. Autant de réponses qui peuvent rendre furieux surtout si vous avez pris soin de choisir ce pull ou s’il a coûté une « blinde ». Prenez cette répartie comme un indicateur de ce dont il a besoin. Une belle opportunité d’apprendre à connaitre son enfant.

Une astuce pour vous dépêtrer de ce mauvais pas, lui proposer un autre pull. A lui de choisir entre le pull qui gratte ou tadammm…l’autre pull. Si c’est le bas qui pose problème, procédez de la même manière. Au fur et à mesure vous allez vous rendre compte que votre enfant a déjà développé sa préférence pour certain vêtement. Quelles raisons sont à l’origine de ces choix ?

Le vêtement entre en résonance avec les besoins que votre enfant est en train de développer

Les enfants ont besoin d’escalader, de grimper, sauter, courir pour découvrir leurs capacités motrices.

Votre enfant se roule par terre parce qu’elle ne veut pas mettre de robe. Elle préfère les articles de type fourreau comme un pantalon, un legging par exemple. Tant mieux, de cette manière ses genoux seront protégés des chutes et des éraflures. Pour la prochaine fête familiale elle sera entière. En lui expliquant qu’elle va retrouver ses cousines dans 4 dodos pour une belle cérémonie où les filles seront certainement en robe, vous la préparer au changement qui va s’opérer dans les prochains jours. Pour cette occasion spéciale, vous lui avez trouvé une jolie robe à mettre. Y a de forte chance pour qu’elle soit plus disposée à porter ladite tenue le jour J. De plus, votre enfant va faire l’expérience d’une bonne journée dans une robe et l’inscrira dans son ressenti comme positif. Lorsque la prochaine fois, vous aurez choisi une robe pour l’habiller, il est probable qu’elle sera davantage disposée à la porter. Parfois le refus tient seulement au besoin pratique de votre bambin et le vêtement, la matière ou la forme ne convient pas au stade de développement de votre enfant ni à son besoin du moment. Il arrive aussi que ce rejet soit le reflet d’une nouvelle étape de son évolution.

Le vêtement Appartenance ou Exclusion ?

Les bébés sont imprégnés de l’influence de leur entourage ; les parents choisissent les habits de leur progéniture tandis que les proches agrémentent ponctuellement la panoplie de cadeaux, de dons de vêtements, fabrication maison etc.

Les diktats de la mode et le jeu des marques s’opèrent très tôt, ce qui donne du fil à retordre aux parents, aux adolescents et aux enfants. Ces forces sont palpables dès l’école primaire où les enfants apprennent de bonne heure ce qui est stylé de ce qui ne l’est pas. Le vêtement est donc déjà perçu comme un signe de reconnaissance. C’est la période ou les enfants de 6/7 ans traversent l’âge de raison, un moment de grande curiosité intellectuelle et une première distanciation avec ses parents. L’enfant se rend compte qu’il pense par lui-même, que ses goûts lui sont propres et que ses souhaits sont un bon support pour ses parents d’apprendre à mieux le connaitre. Votre fille de 6 ans s’insurge si elle ne peut pas porter de « robe qui tourne », y compris lorsqu’il fait 2°C dehors ? Lors de la prochaine sortie d’école, observez comment sont habillés les autres enfants pour vous faire votre opinion. Votre enfant ne porte que les dux leggings qui sont dans ses affaires ? Peut-être que les enfants qui sont dans votre quartier de résidence ont fait dudit legging un code vestimentaire. Aspect confort, pratique ou esthétique, ont fait de ce produit le best-seller de la cour de récré ? Ça vous rend malade ? Patience, les modes passent et les goûts changent, heureuse nouvelle !

L’entrée au collège est l’étape suivante pour l’adolescent de gagner en autonomie. Un nouveau rythme, un lieu d’apprentissage différent, de nouveaux amis, de nouvelles découvertes. Un bon moyen d’apprendre de soi-même et l’occasion de se soumettre à la course vers la popularité qui peut se révéler impitoyable. Il faut le bon look, le renouveler le plus souvent possible, avoir l’approbation de ses pairs pour ne pas se faire taxer de has-been. C’est oppressant pour eux et épuisant pour les parents. L’image prime à cet âge, les émotions sont exacerbées et vos enfants ont besoin de vous plus que jamais. Pour approfondir ce point, vous pouvez lire l’article de Catherine Gibert « Les codes vestimentaires des adolescents », Adolescence & Médecine, Décembre 2011, numéro 3. ► Lire la suite…

C’est le moment de négocier et aussi l’occasion d’être fier de vos enfants pour ce qu’ils sont. A la fois de les encourager dans leur décision et de les guider dans leur choix. Pour adopter un look stylé pour votre adolescente, vous pouvez ► Lire la suite…

Pour conclure sur l’importance que revêt le vêtement dans la relation que l’on construit avec les autres et notamment avec nos chérubins, considérez que l’affirmation de vos enfants est un cadeau de la vie. C’est la manière qu’ils ont de vous faire part de leurs besoins, de leurs préférences et d’exprimer ce qu’ils sont. Cela peut parfois se présenter de manière inappropriée, très subtile, conflictuelle, voir écrasante, démesurée ou déroutante. Trouver le point positif des situations permet de prendre le recul nécessaire pour trouver une solution adaptée. A chaque âge suffit sa peine.

Sources:

Ministère des Solidarités et de la Santé, Campagne sur les accidents domestiques « Protéger votre enfant » (2009)

Vos enfants ne sont pas de grandes personnes, Béatrice Copper-Royer, éd Albin Michel